Entreprise et pollution : dans l’inconscient collectif, les deux sont intimement liés et aucune structure ne peut nier qu’elle a un impact sur l’environnement.
Nombreuses sont celles qui souhaitent revoir leurs pratiques pour polluer moins. En fonction du secteur d’activité bien entendu, cela est plus facile pour certaines que pour d’autres. Mais voici quelques solutions que l’on peut mettre en place.
Comment dépolluer son entreprise ?
Chaque geste compte et cela n’est pas une expression vaine. Mises bout à bout, chacune d’entre elles si elles sont exécutées par toutes les structures en France, peut avoir réellement une incidence sur le niveau de pollution et le respect de l’environnement.
En premier lieu, il peut être utile d’éteindre les ordinateurs et les périphériques. Avoir des ordinateurs déjà allumés quand on arrive au bureau peut être synonyme de productivité, mais concrètement, personne ne travaille la nuit et cela ne prend que quelques instants pour tout allumer. Si cela peut sembler contraignant, il est facile de configurer les ordinateurs pour s’éteindre d’eux-mêmes après une certaine durée de mise en veille.
Il est également possible de recycler les déchets. Même une TPE en produit, ne serait-ce que si les salariés restent sur place, le midi pour manger. Il faut alors faire un tri des différentes matières et mettre à disposition des bacs dédiés : le verre, le papier, les déchets verts…
D’ailleurs en parlant des déchets ménagers : où mettre les mégots ? La réponse semble évidente : on les met dans des cendriers.
Mais quand ces derniers sont pleins, on les met bien entendu dans les poubelles. Or, ils ne vont pas faire l’objet d’un recyclage alors que cela est tout à fait possible.
Le recyclage de mégot : une idée qui fait un tabac
Si la réduction de l’utilisation du support papier, le fait de proposer le covoiturage, d’obtenir une certification ISO suite au recyclage des vieux ordinateurs sont autant d’actions faciles à mettre en œuvre, pourquoi ne pas axer ses efforts aussi sur les mégots de cigarettes ?
C’est statistique : plusieurs millions de personnes fument en France et l’entreprise compte forcément en son sein ou dans ses usagers, des personnes qui fument. Or, ces dernières n’ont pas d’autre choix que de mettre leurs restes de cigarette dans des cendriers classiques et s’ils n’en trouvent pas, de les écraser par terre.
Cependant il est possible de faire autrement. Des entreprises de recyclage proposent des cendriers qui ne sont voués qu’à la collecte des mégots. Quand ils sont pleins, leur contenu est emmené dans des centres où les composants sont triés, lavés et valorisés.
Certaines substances étant trop toxiques, elles sont envoyées dans des laboratoires. Le reste ne fait pas peur à ces structures qui ont trouvé comment en tirer parti pleinement.
De nouvelles feuilles vont être créées à terme, grâce aux résidus de papier qui se trouvent au niveau du mégot. S’il contient du tabac sous la forme de fibres, ce dernier sera également conservé. Direction le composteur où en tant que matière naturelle il sera mélangé avec d’autres déchets verts.
Les caractéristiques de l’acétate de cellulose plaisent à différents corps de métier et c’est la raison pour laquelle le recyclage de mégots laisse à penser qu’il est possible de créer de nombreux emplois directs et indirects. Avec lui, on peut en effet créer des doublures pour les vêtements chauds. Mais on peut aussi améliorer les performances énergétiques d’une habitation ou d’une entreprise en s’en servant comme un isolant.
Cendriers de collecte, abris fumeurs, kit de sensibilisation sont donc des actions à mettre en œuvre, dans le but de polluer moins quand on est une entreprise et que l’on souhaite changer sa façon de faire.